À la fin du 19e siècle, Pasteur introduisait ce qu’on appelle aujourd’hui la théorie des germes. Enfin, la médecine avait découvert la cause de toutes les maladies. C’était si simple : chaque maladie est causée par un micro-organisme différent, et pour éradiquer la maladie, il suffisait de découvrir tous ces micro-organismes, puis trouver un moyen de les tuer. Avec les années, la science en vint à démontrer que cette théorie était fausse. Plusieurs maladies n’avaient rien à voir avec les bactéries, virus ou autres. En plus, avant que les microbes puissent causer une maladie, il fallait aussi que le corps soit déjà faible… Avec le temps, en quelques années seulement, les antibiotiques qui semblaient si miraculeux ont cessés de fonctionner sur de nombreuses bactéries. Il fallait vite trouver une autre cause à toutes les maladies.
En 1953, Watson et Crick découvrirent la molécule d’acide désoxyribonucléique, la fameuse ADN. C’était la première découverte qui a contribué à l’émergence de l’étude des gènes. Ce fut le début d’une grande excitation dans le monde scientifique car cette fois, on venait de trouver la vraie cause des maladies. On y croit encore dur comme fer aujourd’hui. Chaque mois, on apprend aux nouvelles qu’on a découvert un nouveau gène responsable d’une maladie ou d’un problème X. On trouve des gènes qui expliquent le diabète, l’obésité, le cancer… Le romancier Michael Crichton (lui-même médecin) en a même été jusqu’à écrire son dernier roman à ce sujet afin de nous démontrer l’absurdité de cette folie génétique que nous vivons aujourd’hui.
Il y a plus de gens malades que jamais aujourd’hui. Je parle des maladies plus épouvantables : sclérose en plaques, Parkinson, épilepsie, diabète, cancers multiples, etc. Si on recule il y a 100 ans à peine, on voyait très peu de ces maladies. Or, est-ce que nos grands-parents avaient des gènes si différents de nous ? Non. Pourtant, nos grands-parents ne connaissaient pas les mêmes sorts que nous. Les méthodes de diagnostic modernes ne suffisent pas à expliquer cette différence.
La job d’un gène est très simple : chaque gène contient un code, qui agit un peu comme le plan d’une maison. C’est dire que chaque gène code pour une protéine spécifique, et chaque protéine a une fonction qui lui est propre. La théorie actuelle qui veut que ce sont les gènes qui causent toutes les maladies néglige un fait très important et pourtant bien connu des scientifiques : les gènes sont sous le contrôle direct de l’environnement via le système nerveux.
Étudions la situation suivante : les gènes dans une cellule sont responsables de coder et de créer toutes les protéines qui seront nécessaires à sa survie et à sa différenciation (est-ce que la cellule sera une cellule de peau, de foie, d’os, etc.). Les cellules ont une certaine durée de vie, puis meurent pour être remplacées par de nouvelles dans notre corps.
Jean a mal à l’épaule droite. Ça fait au moins 2 ans qu’il a mal à l’épaule droite. Pendant ces 2 ans de douleur, les cellules de son épaule droite ont pu mourir et être remplacées bien des fois. Et pendant tout ce temps, les cellules qui font mal se sont toujours fait remplacer par d’autres cellules qui font mal. Au même moment, les cellules de l’épaule gauche meurent et se font remplacer par des cellules qui sont saines. La question est la suivante : est-ce que les gènes de son épaule droite sont les mêmes que ceux de son épaule gauche ? Évidemment. L’unique différence, c’est que les gènes n’expriment pas les mêmes protéines. Pourquoi ? Parce qu’ils continuent de recevoir la directive, via la système nerveux, de coder pour une protéine qui cause des problèmes. Lorsque nous vivons un problème chronique dans une partie de notre corps, c’est que notre système nerveux continue à créer ce problème continuellement, parce que les informations en provenance de l’environnement (notre style de vie, nos émotions, ce qu’on vit en général) le lui demandent.
Nous ne sommes pas prisonniers de notre génétique. À quelques exceptions près comme la fibrose kystique ou la trisomie qui sont le résultat d’un gène carrément défectueux, nous sommes en contrôle sur l’expression de notre potentiel génétique. Il n’en tient qu’à nous de changer notre vie pour que notre génétique change. C’est beaucoup plus pratique pour l’industrie de blâmer les gênes pour la maladie, parce qu’on peut créer et vendre à gros prix des médicaments et des vaccins. Pourtant, au fond de nous, nous savons tous que ce sont nos pensées, nos choix et nos actions qui déterminent notre santé.
Si une masse cancéreuse se forme, elle ne s’est pas retrouvée dans notre pancréas par hasard, parce qu’on l’a « attrapé ». On a littéralement créé un cancer dans notre pancréas. Même chose pour un problème d’intestin, de dos ou d’épaule. Et si on l’a créé, on peut aussi le faire disparaître, ce que de nombreuses personnes font à chaque année. Mais pour ça, il faut que notre système nerveux change et que nous changions, les deux vont de paire. Et aider les gens à changer pour le mieux, c’est l’essence de notre travail chez V3.
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